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xième ; le sommeil de jour, le troisième ; l’esprit de dénigrement, le quatrième ; la passion des femmes, le cinquième ; l’égoïsme, le sixième ; la passion de voir les danses, le septième ; celle d’entendre les chants, le huitième ; celle d’entendre les instruments de musique, le neuvième ; la promenade au hasard et sans but, le dixième : le roi qui s’adonne habituellement à ces dix espèces de vices nés de l’amour perd tous les biens extérieurs et tous les biens moraux. — Voici maintenant l’énumération des huit vices nés de la colère : La malignité est le premier ; un esprit d’hostilité non motivée envers les gens de bien, le deuxième ; le désir de tuer les gens inoffensifs, le troisième ; l’impatience de l’éloge d’autrui, le quatrième ; l’art de découvrir ce qu’il y a de défectueux dans les qualités des gens supérieurs, le cinquième ; l’action de prendre frauduleusement les richesses d’autrui et de refuser les choses qu’il est indispensable de donner, le sixième ; celle de blâmer autrui, le septième ; celle de donner des coups ou de maltraiter autrement les gens le huitième. Le roi qui est attaché à ces huit espèces de vices nés de la colère se perd lui-même, il perd son royaume