Page:Faurie - De l’affection calculeuse des voies urinaires du bœuf.djvu/76

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

si les calculs ont un volume qui dépasse le calibre du canal de l’urèthre ; mais si les calculs sont des perles vésicales ou un magma sédimenteux, on les entraînera au dehors à l’aide d’injections, par poussées successives, de liquides tièdes dans l’intérieur de la vessie. Pour obtenir ce courant liquide, plus ou moins continu, on place l’animal dans la position dorsale et on dilate le col de la vessie à l’aide d’un spéculum bivalve.

Ces manipulations, comme nous l’avons dit plus haut, sont assez délicates et demandent une main sûre et exercée, aussi, ne pourrait-on pas, à l’aide de la main introduite dans le rectum, faire cheminer le calcul d’avant en arrière et le conduire ainsi jusqu’à l’incision ? Ce procédé a été suivi de succès entre les mains de quelques praticiens.

Dans le cas où le calcul est situé dans la région pelvienne du canal de l’urèthre et que les diverses manipulations que l’on a faites, pour en faire l’extraction, sont restées sans résultat, on doit le refouler dans l’intérieur de la vessie. Pour cela, une sonde en plomb, boutonnée, remplit toutes les conditions désirables ; à son défaut, une petite baleine, un osier, entouré d’un linge très fin et formant un petit bouton à l’extrémité qui doit agir sur le calcul peuvent être utilisés. Ces instruments, avant d’être introduits dans le canal de l’urèthre, doivent être enduits d’huile d’olive, on peut même en injecter un peu dans le canal de l’urèthre.

L’un ou l’autre de ces résultats obtenus, soit