Page:Faurie - De l’affection calculeuse des voies urinaires du bœuf.djvu/66

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

s’y rend, cas que l’on observe assez souvent dans certains pays.

Lorsque des conditions quelconques s’opposent à l’application de ces principes et que des signes annoncent néanmoins l’invasion des calculs, certaines pratiques peuvent favoriser leur évacuation avant qu’ils aient acquis assez de volume pour obstruer les voies urinaires : tels sont l’usage du vert et l’emploi des diurétiques parmi lesquels les bicarbonates de potasse et de soude se trouvent au premier rang. Le vert fournit au sang un véhicule abondant qui rend l’urine plus aqueuse et plus abondante ; celle-ci, en passant en plus grande quantité dans l’appareil urinaire, entraîne les calculs déjà formés à travers les conduits excréteurs et les expulse au dehors si leur volume n’est pas trop considérable. Tout propriétaire prévoyant devra donc cultiver les plantes et les racines fourragères pour composer une partie de l’alimentation des bestiaux pendant la saison rigoureuse. Ces aliments devront être coupés et mélangés avec des aliments secs.

Enfin, puisque la vieillesse devient une condition favorable à la formation des calculs, on aura le soin d’adopter comme règle le sacrifice des animaux de boucherie avant que ceux-ci soient arrivés à un âge trop avancé.