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animaux qui avancent en âge, car alors la contraction musculaire étant affaiblie, l’urine s’accumule et la vessie se distend avant de pouvoir expulser le liquide.

Certaines maladies des organes urinaires contribuent aussi à la formation des calculs, telles sont la paralysie de la vessie, l’altération de la sécrétion urinaire et l’inflammation vive des reins.

La position horizontale des animaux, d’après M. Verheyen, favorise le dépôt d’éléments inorganiques dans le fond de la vessie ; l’urètre allongé des mâles empêche l’évacuation des matières précipitées, surtout chez le bœuf, où la forme pyramidale du canal et son inflexion en S retardent l’écoulement des urines.

Mais pour que les causes que nous venons d’énumérer agissent avec beaucoup de facilité, il faut qu’il existe dans l’appareil urinaire un centre d’attraction autour duquel se groupent les molécules solides. Ce centre d’attraction, qui doit être plus tard le noyau du calcul, est souvent du mucus associé à des cellules épithéliales, des microphytes, souvent aussi c’est un corps étranger, provenant du dehors. On s’explique difficilement comment ces corps étrangers peuvent pénétrer dans la vessie ; les épillets des graminées peuvent s’introduire dans le canal de l’urètre, mais les grains d’avoine, les aiguilles, les fragments de bois, etc., doivent prendre une autre voie. D’après Gurlt, ces corps étrangers seraient arrêtés par un repli du rectum, ils y