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de l’Inde l’abstraction linéaire exprimant, par sa continuité, le rythme apparent de la vie, mais la vie elle-même, ramassée pêle-mêle, brassée à pleines mains, arrachée pantelante à la peau de la terre, exprimant l’unité du monde par l’entassement, sur un point de l’espace, de tout ce qui la constitue, du sol peuplé à la solitude du ciel et des montagnes immobiles à l’agitation des mers.

IV

Pourtant, au nord et au nord-est de l’Inde, dans les régions où les forêts sont moins épaisses, les glaciers plus proches, la jungle coupée çà et là de grands espaces déserts, la synthèse fut