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LE MAHA-BHARATA.

appris des espions, et ce que tu as appris de moi, les Pândouides dans la condition, où les avait mis leur défaite. 1984.

» Réuni là avec eux, Hari, le meurtrier de Madhou, environné par les Pândouides, leur promit de conduire le char de Phâlgouna sur le champ de bataille. 1985.

» Irrité à la vue des Pândouides tombés dans une telle condition et n’ayant que des peaux d’antilope noire pour vêtement supérieur, Krishna tint ce langage à Youddhishthira : 1986.

« Cette prospérité, dont les fils de Prithâ jouissaient dans Indraprastha, cette prospérité inabordable aux autres rois et dont je fus le témoin au sacrifice du râdjasoûya, 1987.

» Là, où je vis tous les rois de la terre, qui infligeaient la terreur par la force de leurs armes, les Bangas, les Angas, les Paâundras, les Oudras, les Tcholas, les Drâvidas et les Andhrakas, ceux qui habitent les bords et les humides régions de la mer, les Sinhalas, les Barvaras, les Mlétchhas, et les habitants de Lanka, les royaumes de l’occident par centaines, les riverains de la mer, les Pallavas, les Daradas, tous les Kirâtas, les Yavanas et les Çakas, les Haras et les Huns, les Chinois, les Tousharas, ceux qui errent sur les rives du Sindhou, les Djagoudas, les Ramatas, les Haînas, les troupes, qui habitent le royaume des femmes, les Katkéyains, les Mâlavas et les hôtes du Kâçmire ; cette prospérité mobile et fugitive, j’ôterai la vie à ceux, qui te l’ont enlevée, moi, assisté de Balarâma, de Bhlmaet d’Arjouna, d’Akroûra, de Gada et de Çâmba, de Pradyoumna, d’Ahouka, du héros Dhrishtadyoumna et du fils de Çiçoupâla. (De la stance 1988 à la stance 1995.)