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SABHA-PARVA.

juste, à la vaste renommée, se rendit chez Prithâ et lui dit joyeux : « Tes fils, sœur de mon père, ont obtenu aujourd’hui l’empire universel. 1616.

» Ils sont riches, ils sont au comble de leurs vœux : que la satisfaction soit ton partage ! Puis-je avec ta permission m’en retourner à Dwârakâ ? » 1617.

Kéçava de saluer Soubhadrâ et Draâupadî ; puis, étant sorti du gynœcée, accompagné d’Youddhishthira, 1618.

Il se purifia, récita les prières et se fit dire par ses brahmes les formules pour l’heureux succès du voyage. Alors Dârouka aux longs bras de s’approcher avec le char, qu’il avait attelé, véhicule léger, artistement travaillé, pareil à la beauté des nuages. Quand il vit près de lui ce char, dont Garouda était le drapeau nompareil, 1619-1620.

Poundarîkâsha à la grande âme décrivit autour de lui un pradakshina ; il monta et s’achemina vers la cité de Dwâravatî. 1621.

Youddhishthira, le fils d’Yama, le favori de la Fortune, suivait à pied, accompagné de ses frères, le tout-puissant Vasoudévide. 1622.

Après que Hari aux yeux de lotus bleu eut dirigé un instant le char sans pareil, il dit à Youddhishthira, le fils de Kountî : 1623.

« Sois toujours sans négligence, roi des hommes, et défends tes peuples, comme les éléments entretiennent le nuage, comme les brahmes veillent sur un grand arbre. 1624.

» Que tes parents te soient tous soumis, tels que les Immortels au Dieu, qui regarde avec mille yeux ! » Dès