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ADI-PARVA.
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rapides comme le vent, au pelage blanc, à la crinière aussi noire que le collyre. 8008.

Le prince aux yeux de lotus donna en outre un millier de femmes radieuses au teint doré, aux riches vêtements, pour en user dans les fêtes de la coupe et des bains, douées d’une fraîche jeunesse, non encore nubiles, splendidement parées, ornées de cent colliers d’or et bien habiles dans le service. 8009-8010.

Djanârdana fit entrer dans cette dot un nombre de cent mille chevaux de somme, nés dans le Bâlhkan, richesse immense pour la jeune fille. 8011.

Le prince Dâçârhain ajouta de l’or le plus fin, brut et travaillé, resplendissant comme le feu, ce qu’il en fallait pour la charge de dix hommes. 8012.

Il donna, accompagnés des cornacs, lui, qui aimait l’audace, mille éléphants bien dressés, beaux, semblables à des cîmes de montagnes, ornés de guirlandes d’or et de clochettes gazouillantes, ivres de rut, versant le mada par trois canaux et ne sachant pas reculer dans les batailles. 8013-8014.

Râma-Lângali au bras armé d’un soc de charrue donna joyeux une poignée de main au fils de Prithâ en témoignage d’honneur pour son alliance. 8015.

Ce fleuve de grandes richesses aux pierreries du plus haut prix, encombré d’étendards en guise de vallisnéries, d’énormes éléphants à l’instar d’immenses crocodiles, de vêtements et de tapis au lieu d"écume, entra, s’y déversant, à l’océan des Pândouides et remplit de ses flots, débordants de chagrin pour les ennemis, cette mer déjà pleine. 8016-8017.

Youddhishthira, tel qu’un Dharmarâdja visible, reçut