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ADI-PARVA.
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brahmes, qui avaiçnt abordé à la rive ultérieure des saintes écritirres, 7776.

Par les hommes versés dans les Védas et les Védângas, par ceux, de qui la pensée atteignait jusqu’à l’Amesuprême, les mendiants, les dévots en Bhagavat, les bardes, les narrateurs de Pourânas 7777.

Et les autres conteurs, sire, par les çramanas, les anachorètes des bois et les brahmes, qui, d’une voix mélodieuse, récitent les divines légendes. 7778.

Escorté de ces compagnons et d’autres en grand nombre, comme Indra est environné des Maroutes, le fils de Pândou abrégeait son voyage par d’aimables entretiens. 7779.

L’éminent Bharatide contemplait, rejeton de la même famille, des bois charmants et variés, des lacs, des fleuves, des mers, de beaux pays et des tîrthas purs. Arrivé aux portes de la Gangâ, le prince mit là son habitation. 7780-7781.

Écoute, Djanamédjaya, un exploit merveilleux, que fit là ce héros à l’âme sans tache, le plus excellent des fils de Pândou. 7782.

Quand le fils de Kountî se fut installé dans ces lieux avec les brahmes, ceux-ci, noble Bharatide, recommencèrent plusieurs fois d’allumer les feux sacrés. 7783.

Au milieu de ces feux réveillés, des oblations flamboyantes, des offrandes de fleurs consacrées, et des processions au rivage ultérieur, 7784.

La porte du Gange brillait d’une splendeur immense, grâce à ces magnanimes pénitents, domptés, savants et purifiés par les ablutions. 7785.

Durant cette habitation, où il était venu par le trouble de sa fortune, l’éminent Pândouide, fils de Kountî, des-