Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 2.djvu/211

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
189
ADI-PARVA.

chars ornés de guirlandes en or du plus fin, attelés de quatre chevaux aux brides et aux freins d’or ; 7342-7348.

Une centaine d’éléphants et de proboscidiens aux défenses dorées, tels qu’un cent de montagnes aux pitons d’or ; une centaine de servantes dans la plus fraîche jeunesse, parées des bouquets, des robes, des parures et des vêtements les plus riches. 7344.

De plus, le Somakide à la haute majesté donna, en présence du feu, à chacun des brahmes, qui possédaient une vue céleste, un amas de richesses ; à ces dons, il ajouta encore des habillements et des insignes, joints à une grande puissance. 7345.

Le mariage célébré, maîtres de cette femme, la plus riche des perles, les fils de Pândou à la grande vigueur, ces portraits vivants d’Indra, se divertirent dans la ville du roi des Pântchâlains. 7346.

Après qu’il eut contracté cette union avec les fils de Pândou, ce monarque ne vit plus nulle part aucun danger à redouter pour lui, vînt-il même des Dieux ! 7347.

Les femmes du magnanime Droupada, nommées les Encomiastes, s’étant approchées de Kountî, touchèrent ses pieds du front. 7348.

Après que la nouvelle épouse, acquittée des saintes prières du mariage, eut fait, revêtue d’une robe de lin, ses révérences à sa belle-mère, elle se tint devant elle, inclinée et les paumes de ses mains réunies aux tempes. 7349.

Alors Kountî de répandre avec amour ces paroles de bénédiction sur Draâupadî, pleine de nobles qualités, douée d’un excellent caractère et qui réunissait en elle toutes les conditions de la beauté : 7350.

« De même qu’indranî avec le Dieu aux coursiers verts,