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LE MAHA-BHARATA.

Ensuite, auguste seigneur, tels que de superbes taureaux entrent joyeux à l’étable, entrèrent, sur les pas du vertueux Dhaâumya, l’archibrahme, éclatant de la splendeur du feu, l’un suivant l’autre, conformément à l’étiquette, tous les vertueux fils du monarque issu de Kourou, jeunes, embellis de fleurs, ornés de pendeloques, revêtus de robes et d’habillements précieux, arrosés de sandal, sortants du bain et consacrés par les cérémonies pour attirer la bonne fortune. 7337-7338.

L’archibrahme, consommé dans les Védas, appliquant son esprit à ses fonctions, de sacrifier au feu allumé avec les prières ; et, séparant de ses frères Youddhishthira, le prêtre versé dans les prières de l’unir avec la belle Krishnâ. 7339.

Il conduisit les deux nouveaux époux se tenant par la main dans un pradakshina autour du feu sacré ; et, quand il eut obtenu le congé du prince, qui portent l’auréole des champs de bataille, le brahme, consommé dans les Védas, sortit de l’habitation du roi. 7340.

Les héros, incréments de la race de Kourou, fils du souverain des hommes, et portant une beauté chaque jour de plus en plus grande, prirent alors chacun à son tour la main de cette princesse, la plus belle des femmes. 7341.

Il fut déclaré là par le Dévarshi que cette beauté merveilleuse était incontestablement ce qu’il y avait de plus haut dans la condition humaine ; et la jeune vierge à la taille charmante prenait elle-même, à mesure que le jour s’écoulait, une incomparable excellence de majesté.

La cérémonie du mariage conduite à sa fin, Droupada se mit à gratifier les héros de précieuses richesses en toutes les formes : ils reçurent de lui une centaine de