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l’atmosphère flamboyèrent sans fumée, les grandes mers de rugir et d’agiter leurs flots. 4,944.

Les chaînes de montagnes avec les forêts s’ébranlèrent ; toutes les troupes des êtres furent émues de crainte ; Vrihaspati, semblable au soleil et à la lune, seigneur des hommes, environnait Rohinî. 4,945.

Karna mort, les points intermédiaires flamboyèrent, le ciel fut couvert de ténèbres et la terre trembla. Un météore igné tomba splendide, comme le feu, et la joie tranporta même les esprits, qui rôdent la nuit. 4,946.

Le visage d’Arjouna fut pareil à la lune, quand il eut abattu d’un kshoura la tête de Karna ; alors soudain éclata dans l’atmosphère une lamentation de « hélas ! hélas ! » jetée par les Dieux. 4,947.

Dès que Dhanandjaya eut immolé dans ce combat l’Adhirathide, son ennemi, honoré des hommes, des Gandharvas et des Dieux, il brilla, sire, d’une splendeur suprême, comme jadis Çatakratou, quand il eut tué Vritra.

Ensuite, sur un char, qui résonnait, tel qu’une masse de nuages, qui avait l’éclat de l’auteur du jour, parvenu au milieu du ciel automnal, qui était muni d’un vexillaire et d’un drapeau au bruit terrible, qui avait la splendeur du cristal, de la conque, de la lune et de la neige, 4,948-4,949.

Qui ressemblait au char du Mahéndra, les deux héros au courage pareil à l’énergie du grand Indra, à la vitesse incomparable, tous deux ornés de corail, de pierreries, d’or, de perles et de diamants, 4,960.

Ces deux plus grands des hommes, Kéçava et le fils de Pândou, ses ennemis, tels que le père du jour et le feu, brillèrent exempts de crainte, sur le champ de ba-