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« Les cimeterres luisants, tirés du fourreau, les pilons revêtus d’étoffes d’or, les arcs ornés de bracelets d’or et les flèches aux empennures admirables d’or tombaient, 4,910-4,911.

« Ainsi que les sabres jaunes, nus, sans tache, les traits barbelés aux fûts brillants d’or, les ombrelles, les chasse-mouches et les éventails, les empennures coupées, éparses, les bouquets variés, 4,912.

« Les couvertures d’éléphants aux différentes couleurs, les ornements des robes et les drapeaux, les tiares, les bouquets, 4,913.

« Les riches bracelets, les armilles de topazes, les niskas et les colliers, les élégants fils d’or, les plus rares pierreries, les perles, l’or et les diamants, les joyaux divers et fortunés, 4,914.

« Ainsi que des corps, accoutumés à des plaisirs infinis, des têtes au visage semblable à la lune, des cadavres, qui ont abandonné leurs jouissances, leur suite et leurs ravissantes voluptés. 4,915.

« Obtiens le grand séjour destiné aux hommes, qui remplissent les devoirs de ta caste ; obtiens de la gloire ces mondes dont l’heure est arrivée pour toi : reviens, Douryodhana ; va, sire, et toi, qui donnes l’honneur, va à ton camp retrouver tes guerriers. 4,916.

« Voici le soleil qui descend vers l’horizon, seigneur ; sois de nouveau ici la cause d’un nouveau combat. » Dès qu’il eut parlé ainsi à Douryodhana, Çalya, l’âme enveloppée de chagrin, mit fin à son discours. 4,917.

Tous les Indras des hommes, sous la conduite du fils de Drona, soupirant maintes et maintes fois, s’avancèrent vers lui, affligés, la connaissance perdue, les yeux noyés