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vert de sang, comme le soleil au disque de rayons rouges, qui tourne son visage vers le mont Asta. 4,704-4,705.

Envahissant les plages du ciel, les traits à la pointe aiguisée, envoyés par le bras de Dhanandjaya, firent tomber les flèches enflammées, semblables à de grands serpents, lancés du milieu des bras de l’Adhirathide. 4,706.

Quand Karna eut embrassé la fermeté, il décocha ses traits pareils à des serpents irrités ; il blessa le Prithide avec douze flèches et Krishna avec six autres en courroux, tels que des reptiles. 4,407.

Kirîti à la haute sagesse eut l’idée de lancer dans ce vaste combat à son rival une grande flèche au bruit immense et terrible, épouvantable, faite de fer au feu du venin des serpents, et composée d’un puissant astra.

La mort invisible se montra sous la forme d’un brahme irrité, parlant de la fin de l’Adhirathide : « La terre va dévorer sa roue ! » dit-il en ce moment arrivé de la mort de Karna. 4,708-4,709. •

À la suite de ces mots, périt mentalement cet astra, qu’avait donné le magnanime rejeton de Bhrigou, et la terre engloutit sa roue gauche, héros des hommes, l’heure de sa mort étant arrivée. 4,710.

Son char vacilla d’après la malédiction du plus excellent des brahmes, le fils du cocher fut troublé dans la guerre, sa roue entra dans le sein de la terre. 4,711.

Où elle se plongea, telle qu’un tchaîtya, infiniment bien fleuri, planté suivant les prescriptions des Védas. Le char ayant vacillé, selon cette malédiction du brahme, l’astra donné par Râma, cessant de briller, 4,712.

Et le Prithide ayant coupé cette terrible flèche, la tête