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Karna, le Prithide accepta la bataille avec les Kourouides. Il essuya sa corde ; il détruisit les deux gantelets des mains de son rival et fit naître soudain l’obscurité par les flèches.

Kirîti de percer violemment avec ses dards Karna, Çalya et tous les Kourouides. La gent ailée ne circulait pas dans l’atmosphère en cet instant, où la nuit venait des grands astras. 4,607-4,608.

Un vent bien odorant, céleste, envoyé par les foules des êtres, dont l’air était peuplé, se promenait alors. Le fils de Prithâ, en riant, blessa profondément Çalya dans sa cuirasse avec dix traits. 4,609.

Puis, après qu’il eut frappa Karna de douze flèches bien décochées, il le perça de nouveau avec sept. Blessé grièvement par ces traits à l’impétuosité formidable, envoyés par l’arc du Prithide, 4,610.

Karna, le corps brisé, l’extérieur humide de sang, brillait, tel que Roudra, les membres arrosés de sang, qui se joue dans une heure funeste au milieu d’un cimetière avec les cadavres étendus. 4,611.

L’Adhirathide fendit avec trois flèches Dhanandjaya, semblable au souverain des Tridaças : il plohgea dans l’impérissable, avec le désir de le tuer, cinq traits flamboyante, pareils à des serpents. 4,612.

À peine ces dards bien lancés, ornementés d’or, eurent-ils percé la cuirasse du plus grand des hommes, qu’ils s’abattirent, et, très-rapides, entrèrent lestement dans la terre, où s’étant baignés dans les ondes du Pâtala[1], ils revinrent, tournant le dos à Karna. 4,613.

Dhanandjaya aux chevaux superbes trancha avec dix

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