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cins, ses amis, s’approcha à la hâte, désireux de se voir sans maladie, affranchi de blessures, grâce aux amples et aux vers magiques. 4,593.

Il portait le siège de la science en huit membres, faite par Nâsatya, Dasra, le rejeton du fils d’Atri et les autres, comme le roi des Dieux aux mille regards, de qui le corps fut blessé par les enfants de Diti, s’entoure de vieux habits attachés sur lui[1]. 4,594.

Toutes les créatures poussèrent des cris d’allégresse, quand elles virent arriver ainsi Dharmarâdja dans la guerre, 4,595.

Comme la lune pleine, qui se lève sans tache au milieu du ciel, délivrée du mauvais Génie Râhou. Les peuples, qui désiraient voir combattre ces deux principaux héros, destructeurs des ennemis, se tenaient à leur aise, placés sur la terre, regardant Karna et le fils de Prithâ. La surface de la corde, la sonorité de l’arc et le sifflement des flèches bien lancées mêlaient confusément leur bruit, tandis que l’Adhirathide et Dhanandjaya se frappaient l’un l’autre alors avec des traits puissants. Tout à coup la corde de l’arc tirée à l’excès fut coupée dans les mains du Pândouide avec un fracas épouvantable. 4,596-4,597-4,598.

Dans un instant, le fils du cocher eut couvert le Pândouide avec une centaine de kshoudrakas. Il déchira bientôt le Vasoudévide de soixante et, aussitôt après, Phâlgouna de sept dards frottés de l’huile de sésame, portant les ailes[2] des oiseaux, lancés coup sur coup et semblables à des serpents déchaînés. Le fils du Soleil blessa le fils du

  1. Cette stance ne se trouve pas dans l’édition de Bombay.
  2. Patravâdjaîs, texte de Bombay.