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plaines éthérées, tous deux aux œuvres renommées par le courage et la force, 4,396.

Tous deux égaux dans la guerre à Çambara et au roi des Immortels, tous deux pareils à Kârttavîrya et semblables & Râma, le Daçaratide, 4,397.

Tous deux équipollents en valeur à Vishnou, tous deux identiques à Bhava dans le combat, tous deux pourvus de chevaux blancs, qui traînaient les plus excellents des chars, 4,398.

Dès qu’ils virent, grand roi, briller ces deux fameux héros, qui avaient dans ce vaste combat les deux meilleurs cochers, 4,399.

L’étonnement naquit aux chœurs des Siddhas et des Tchâranas. Tes füs environnèrent au plus vite, éminent Bharatide, le magnanime Karna, qui avait la beauté des batailles ; et les Pândouides joyeux sous la conduite de Dhrishtadyoumna, 4,400-4,401.

Entourèrent le Prithide au grand cœur, incomparable dans la guerre. Karna était pour les tiens un jeu de dés dans la bataille, souverain des hommes ; 4,402.

Et le Prithide était alors pour les fils de Pândou un autre jeu de dés. Il y avait là des gardiens de maisons de jeu, et les spectateurs n’y manquaient pas. 4,403.

Là, pour ces joueurs, l’enjeu certain était la victoire ou la défaite de nous ou des Pândouides. Engagée entre ces deux joueurs placés sur le front du combat, la partie était ou pour la victoire ou pour l’autre chance. Ces deux posés dans le combat, grand roi, et brillants des batailles passées, 4,404-4,405.

Irrités l’un contre l’autre, désirant se donner la mort l’un à l’autre, souhaitant de remporter l’un sur l’autre la