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blanches ombrelles, maîtres de chars conduits par Krishna et Çalya, grands héros, doués de formes semblable », 4,387.

Aux épaules de lions, aux longs bras, aux yeux rouges, aux guirlandes d’or, pareils aux forces léonines[1], à la grande vigueur, à la vaste poitrine ; 4,388.

Courant l’un sur l’autre, comme deux taureaux au milieu d’un troupeau, se désirant la mort l’un à l’autre, se souhaitant l’un sur l’autre la victoire ; 4,389.

Tels que deux éléphants enivrés, de même que deux montagnes pleines de colère, comme deux petits d’éléphants, ou semblables au Trépas, à la Mort, à Yama ;

Courroucés à l’égal de Vritra et d’Indra, pareils à la lune et au soleil, irrités comme les deux grandes planètes, qui se lèvent à la fin d’un youga ; 4,390-4,391.

Tous deux fils des Dieux, d’une force équipollente à celle des Dieux, semblables aux Dieux pour la forme, s’avançant, tels que le soleil et la lune, l’un vers l’autre de leur volonté libre ; 4,392.

Quand ils virent dans le combat ces deux tigres des hommes, résolus dans la guerre, comme deux tigres mêmes, vigoureux, fiers, armés de traits divers, 4,393.

Une joie extrême naquit parmi les tiens, seigneur des hommes, et le doute s’éleva parmi tous les êtres sur la victoire. 4,894.

Dès qu’ils virent ces deux éminents hommes, Arjouna et Karna, croiser leurs mains, tous deux portant des armes excellentes, habitués aux fatigues de la guerre ; 4,395.

Tous deux faisant retentir du bruit de leurs bras les

  1. Littéralement : aux épaules de lion.