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la conduite de Dhanandjaya, s’avancent pour le combat, tournant le front vers toi. 4,273.

» Déployant ton courage, tigre des hommes, et mettant au premier rang de toutes choses le devoir du kshatrya, marche à la rencontre de Dhanandjaya. 4,274.

» Toute cette charge fut déposée sur tes épaules par le Dhritarâshtride : porte-la, guerrier aux longs bras, suivant ta force, suivant ton pouvoir. 4,275.

» Vainqueur, tu obtiendras une ample renommée ; vaincu, le Swarga pour sûr t’est réservé. Bouillant de colère, Râdhéya, ton fils Vrishaséna, t’ayant vu tomber dans le délire, fond sur les Pândouides. » Dès qu’il eut entendu ces paroles de Çalya à la splendeur sans mesure,

L’Adhirathide mit dans son cœur un caractère bien ferme, indispensable pour la victoire.

Alors Vrishaséna fondit avec colère sur le Pândouide, qui se tenait de pied ferme en face de lui, sur Vrikaudara, combattant avec les tiens, sa massue à la main, comme la Mort, son bâton levé. 4,276-4,277-4,278-4,279.

Le héros Nakoula, courant avec colère, blessa de ses flèches cet ennemi, plein d’ardeur au combat, ce fils de Karna, tel que jadis Maghavat, désirant immoler Djambha.

Le brave Nakoula, d’un trait en rasoir coupa le drapeau du fils de Karna, et trancha d’un bhalla son arc merveilleux et revêtu d’un or admirable. 4,280-A,281.

Celui-ci, qui avait la connaissance des armes et qui désirait venger les mânes de Douççâsana, saisit promptement un nouvel arc et blessa le Pândouide Nakoula avec de puissants astras célestes. 4,282.

Ce magnanime irrité le perça de traits semblables à de grandes torches ; et le fils de Karna consommé dans les