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mais tu ne pourrais l’exécuter toi-même. Sautant à bas de son char, il saisit une massue, avec laquelle il tua les ennemis, chars et cavaliers. 3,496.

» Avec la meilleure des épées, il moissonna les éléphants, les chevaux, les chars et les rapides coursiers ; avec son arc et ses demi-chars[1], il consuma les ennemis. Lui, qui a le courage de Çatâmanyou, il prenait ses adversaires par les pieds, ensuite par les bras, et leur donnait la mort. 3,497.

» Guerrier à la grande force, égal à la Mort ou à Kouvéra, il massacre avec violence l’armée des ennemis. Bhîma peut me blâmer et non toi, qui es continuellement défendu par tes amis ! 3,498.

» Ce dompteur des ennemis, après qu’il a broyé les principaux des fantassins, et les chevaux, et les meilleurs des éléphants, et les fameux héros, Bhîma seul, qui s’est plongé au milieu des Dhritarâshtrides, peut faire ma censure. 3,499.

» Ce dompteur des ennemis, qui immole en grand nombre les troupes de ses adversaires, les Kalingas, les Vangas, les Angas, les Nishâdas et les Mâgadhains, toujours ivres et semblables à de sombres nuages, il peut faire de moi la critique. 3,500.

» Monté sur un char attelé, agitant son arc au moment du combat, la main pleine de flèches, ce héros lance des averses de traits, comme un nuage des gouttes d’eau.

» Huit centaines d’éléphants avec des globes frontaux, des trompes et des cimes de trompes, ont succombé dans

  1. Qu’est-ce que cette arme, qui parait ici pour la première fois, sans explication du commentaire ?