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semblable en vigueur à ce que fait la Mort. Excitant à tout moment ses chevaux, il jette mainte et mainte fois sur moi les regards de ses yeux. 3,275-3,276.

» Je ne pourrai pas me défendre de Karna dans une bataille. L’homme obtient pendant sa vie la victoire ou la défaite dans le combat. 3,277.

» Mais est-il mort, sa vie même est brisée, d’où lui viendrait la victoire ? » À ces mots, Krishna fit cette réponse opportune, dompteur des ennemis, à Dhanandjaya, le meilleur des hommes intelligents : « Le roi, fils de Kountî, fut grièvement blessé par Karna. 3,278-3,279.

» Après que tu l’auras vu, fils de Prithâ, et que tu lui auras fait reprendre son courage, tu donneras la mort à Karna. » Lorsqu’il eut parlé ainsi, il s’avança de nouveau, désirant voir Youdhis hthira, afin de s’emparer dans la guerre, souverain des hommes, de Karna par la fatigue. Dhanandjaya de marcher promptement hors du combat dans son char, sur l’avis de Kéçava, pour voir le monarque, qui était accablé par les flèches. Le fils de Kountî s’avançait avec le désir de voir Youdhishthira ; 3,280-3,281-3,282.

Mais, promenant ses regards sur l’armée, il ne put apercevoir nulle part son frère ainé. Il avait livré combat, Bharatide, au fils de Drona, et il abandonna ce fils du révérend, intolérable même dans une bataille au Dieu, qui porte la foudre. 3.283-3,284.

Lorsqu’il eut quitté le Dronide et accompli un exploit, grand, héroïque, ardu, l’inaifrontable aux ennemis, Dhanandjaya à l’arc sublime parcourait des yeux son armée. L’héroïque et magnanime Ambidextre, réjouissant par sa présence les héros en grand nombre, placés sur leur