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blessure au cœur de Vrishaséna avec un nârâtcha très-acéré. 3,103.

Grièvement blessé par son vigoureux ennemi[1], le traîneur des ennemis[1] frappa son ennemi[1] de vingt-cinq traits. 3,104.

Ces deux taureaux des hommes se couvrirent l’un l’hutre d’un millier de flèches, et l’armée fut rompue. 3,105.

Aussitôt que le fils du cocher vit l’armée du Dhritarâshtride en déroute, il la suivit, monarque des hommes, et la contraignit de s’arrêter. 3,106.

Dès que Râdhéya se fut abstenu de combattre, Nakoula de marcher contre les Kaâuraviens ; et le fils de Karna, renonçant à combattre Nakoula, défendit à la hâte, auguste roi, la roue de Râdhéya même. Ouloûka irrité fut arrêté dans le combat par Sahadéva. 3,107-3,108.

Après qu’il eut tué ses quatre chevaux, l’auguste fils de Mâdrî envoya son cocher dans le séjour d’Yama. 3,109.

Ouloûka, la joie de son père, étant sauté à bas de son char, souverain des hommes, se retira à la hâte dans l’armée des Trigarttains. 3,110.

Dès qu’il eut blessé Çakouni de vingt traits acérés, Sâtyaki trancha en riant d’un bhalla le drapeau de ce fils deSoubala. 3,111.

L’auguste roi, ayant fendu avec colère dans ce combat la cuirasse du Soubalide, trancha de plus son drapeau d’or.

Sâtyaki le blessa en retour de flèches acérées et lança même trois projectiles, puissant roi, sur son cocher. 3,112-3,113.

Il conduisit à la hâte, sous des traits, ses chevaux au sé-

  1. a, b et c Çatrou, çatrovnâ, çatroun.