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chyderme de ses défenses. Cette bataille de Karna et du Prishatide fut grande et terrible au milieu de tes magnanimes combattants. Ni entre les Pândouides, ni parmi les nôtres, on ne vit personne tourner le Visage. Karna, d’un pied rapide, marcha contre les Pântchâlains. Dans cet instant, ô le plus excellent des hommes, un vaste carnage des guerriers, des chevaux et des éléphants 2,730-2,731-2,732.

Se manifesta de l’un et de l’autre côté, sire, à l’heure où le jour est arrivé au milieu de sa carrière. Les Pântchâlains à la hâte, pleins du désir de la victoire, puissant roi,

De courir tous sur Karna, comme des oiseaux sur un arbre. L’intelligent Adhirathide irrité, déployant ses efforts, perça des multitudes de ses flèches, en attachant sur eux sa pensée, ceux, qui marchaient à la tête : Vyâghrakétou, Souçarman, Tchitra, Agrâyoudha, Djaya, Çoukla, Rotchamâna, Sinhaséna, difficile à vaincre. Ces héros environnèrent, avec une route de chars, le plus grand des hommes, 2,733-2,734-2,735-2,736.

Ce Karna irrité, qui avait la beauté des batailles et qui jetait çà et là ses flèches. Râdhéya, l’auguste Indra des hommes, fatigua de huit traits acérés ces huit valeureux combattants. Et le noble fils du cocher frappa encore plusieurs milliers, puissant roi, d’autres guerriers, habiles dans les batailles. Bouillant de colère, il immola dans le combat Djishnou, Djishnoukama, Dévâpi et Bhadra lui-même, Danda, Tchitra, Tchitrâyoudha, Hari, Sinhakétou, Rotchamana et le grand héros Çalabha, et les plus braves des Tchédiens. Tandis quel’Adhirathide ravissait les existences à ces guerriers, son corps était 2,737-2,738-2,739-2,740-2,741.