Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 10, 1870.djvu/154

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Pântchâlains, Tchandradéva et Dandadhàra, gardes des roues du magnanime. 2,327.

Ces deux héros brillaient aux côtés de Dharmarâdja, près de son char, comme la constellation Pounarvasou[1]auprès de la lune. 2,328.

Youdhishthira de nouveau blessa de ses flèches aiguës Karna, et perça de trois dards chacun Soushéna et Satyaséna. 2,329.

Il frappa Çalya de quatre-vingt-dix traits, Karna de soixante-treize, et blessa de trois flèches ses défenseurs individuellement. 2,330.

L’Adhirathide, semant l’agitation, trancha en riant son arc d’un bhalla, frappa le roi de soixante dards et poussa un cri. 2,331.

Alors, les chefs des Pândouides, saisis de colère, coururent à la rescousse de Youdhishthira, et ils accablèrent Karna de flèches. 2,332.

On vit combattre Sâtyaki, Tchékilâna, Pândyalui-même, Dhrishtadyoumna et Çikhandî, les charmants Draâupadéyains, les jumeaux, Bhîmaséna et le fils de Çiçoupâla, les Karoûshains, les Matsyas, les Kaikéyains, les habitants de Kâçi et les Kauçalains. 2,333-2,334.

Ces héros blessèrent d’une main rapide Vasoushéna : et le Pântchâlain Djanamédjaya de percer Karna de ses flèches. 2,335.

Quand, excités par le désir de t’immoler, ils eurent environné Karna, ils coururent sur lui de tous les côtés avec des traits aigus, des nâlikas, des nârâtchas, desoreilles-desanglier, des vatsadantas, des vipâthas, des flèches en

  1. Le sixième des astérismes lunaires, contenant, suivant quelques autorités, deux, et, selon d’autres, quatre étoiles.