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Tels sont les onze fils des Pandouides. Entre eux, Abhimanyou fut le continuateur de la race. 3834.

Il épousa Outtarâ, fille de Virâta. Elle fut mère d’un fruit mort avant sa naissance. Kountî le reçut dans son giron selon l’ordre de Vâsoudéva, le plus grand des hommes : « Je rendrai la vie, dit-il, à cet embryon de six mois ! » 3835.

Cet enfant né avant terme, de qui la force, l’énergie, la vitalité étaient supprimées, et qu’une flèche ignée avait brûlé au sein de sa mère, vécut de sa vie propre, grâce à l’adorable Vâsoudéva, qui, l’ayant ressuscité, dit ces paroles : « Comme il est né après que sa famille a péri, parikshinai koulai, il aura nom Pârikshit. 3836.

Ce Parîkshit épousa Mâdravatî, ta mère, de qui est née ta majesté, Djanamédjaya. 3837.

Deux fils, Çatânîka et Çankoukarna, naquirent du brillant Çatânîka au sein de Vapoushtamâ ; mais la Vaîdéhî n’eut qu’un fils, Açvamédhadatta. 3838.

Ici, j’ai fini de t’exposer la race de Poûrou et des Pândouides ; » race opulente, sainte, purificatrice au plus haut degré, dont les brahmes enchaînés à leurs vœux doivent écouter sans cesse le récit. Immédiatement après eux, il faut qu’elle soit écoutée et lue par les kshatryas, qui se complaisent dans leurs devoirs et sont voués à la défense des créatures ; elle doit l’être également par les vaîçyas et par les çoûdras eux-mêmes, qui ont la foi et sont dociles aux trois castes supérieures. 3839.

Les hommes aux âmes domptées, sans envie, bienveillants, adonnés aux Védas, qui écouteront ou liront cette sainte histoire complètement, auront conquis le Swarga et les mondes de la pureté : ils méritent à jamais les hon-