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De telle sorte furent ces héros pareils aux Immortels et d’autres encore, nés dans la famille de Manou, incréments de la race d’Êla. » 3758.

Djanamédjaya dit :

« J’ai ouï de ta bouche, pieux brahme, la haute origine de mes ancêtres. Tu m’as fait passer en revue les nobles rois de cette race. 3754.

» Cette narration aimable ne vient pas à moi, associée avec un sens frivole ; elle me charme. Que ta révérence veuille donc me dire une seconde fois avec étendue 3755.

» Cette légende céleste de Manou le Pradjâpati. À qui racontée la sainte origine de ces héros n’apporterait-elle pas la joie ? 3756.

» Leur gloire, sublime, gonflée, accrue de leur magnanimité, de leurs vertus, de leurs devoirs saintement accomplis, se tient comme la base des trois mondes. 3767.

» Je ne puis me rassasier d’écouter ce récit, où l’on sent comme un goût d’ambroisie, ce narré sur des hommes, qui possédaient la force, le courage, l’énergie ; la vigueur, la puissance et les vertus. » 3758.

Vaîçampâyana répondit :

« Écoute, raconté par moi complètement, sire, ce qu’autrefois j’entendis raconter à Dwaîpâyana, la sainte origine de ta race, sans rien omettre. 3759.

Aditi est la fille de Daksha, le soleil est fils d’Aditi, Manou du soleil. Ilâ est fille de Manou ; Pouroûravas naquit d’ilâ, Ayoush de Pouroûravas, Nahousha d’Ayoush, Yayâti de Nahousha. Yayâti eut deux femmes ; 3660.

La fille d’Ouçanas, appelée Dévayânî, et la fille de Vrishaparvan, nommée Çarmishthâ. 3761.

Ici, est un çloka de généalogie : « Dévayânî fut la