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ses lecteurs au courant des choses, dont il suppose qu’ils ont perdu le fil depuis la veille.

De même, bien qu’une stance finisse par ces mots : Tel ou tel personnage tient ce langage ou parle en ces termes, le compilateur ne manque jamais d’ajouter, pour ainsi dire, en marge, au commencement des paroles de l’orateur ou de l’interlocuteur cette fatigante redondance : Tel ou tel personnage dit ; peut-être afin de faciliter la recherche d’un texte, d’une autorité, d’un exemple, que le pandit veut ensuite retrouver.

Nous avons retranché sans aucun scrupule, sur la fin du volume, regrettant de ne pas en avoir eu l’idée plus tôt, ces additions marginales, fastidieuses, parasites, qui ne sont pas de l’auteur, qui gênent la marche de sa narration et rendent son allure embarrassée, lourde et traînante.

Ce tome fut traduit et imprimé en six mois. S’il est mauvais, cette rapidité n’en sera point l’excuse ; mais, s’il est bon, c’est une première assurance, que nous sommes heureux d’offrir à nos bienveillants souscripteurs.

On avait promis des volumes de cinq cent cinquante à six cents pages ; chaque volume aura définitivement six cents pages, comme celui-ci ; quelquefois plus, jamais moins : nous prenons sur nous-même tout l’excédent.

Aujourd’hui que nous possédons l’expérience faite du premier tome, nous pouvons dire le nombre total