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Sélinum, qu’à l’Isthme les Doriens lui décernèrent ; elle fut la noble récompense de ses victoires sur les athlètes voisins qui cédèrent à la violence de ses coups inévitables. Oncle paternel au vainqueur que je chante, Nicoclès compte donc en ce jour un descendant digne de lui.

Ô vous, jeunes compagnons de Cléandre ! chantez la victoire qu’il a remportée au pancrace et tressez-lui une brillante couronne de myrte pour ceindre sa tête ! Ainsi vous le reçûtes autrefois quand il revint victorieux des luttes d’Épidaure, instituées en l’honneur d’Alcathoüs (5). Il est bien digne des éloges de ses concitoyens l’athlète que l’on vit, toujours loin d’une obscure oisiveté, signaler sa jeunesse par les actions d’éclat qui forment les héros.

fin des œuvres de pindare