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qu’il connaissait trop le clergé anglican, si puissant, si riche, si fainéant, si complètement inutile, concussionnaire et méprisable !

Brian avait en lui de nobles instincts et une singulière vigueur de volonté. Lorsque mourut son père, il n’était point trop tard pour entrer dans les Ordres, mais il refusa de nouveau.

Tous ces millions mal acquis que les évêques et bénéficiaires anglicans extraient des sueurs du pauvre lui causaient horreur et dégoût. Il se serait cru irrévocablement souillé en posant le pied seulement sur le premier échelon de cette hiérarchie protestante, si monstrueuse dans son organisation, si vaine dans ses résultats.