Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/339

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Il oublia, — de par le diable ! — d’acheter des oranges à mistress Burnett, qui ne lui pardonna jamais ce lapsus de galanterie.

Snail s’en alla chez un fripier acheter un habit de gentleman.

Au moment où nous rentrons dans la salle sur les pas du bon capitaine, la représentation allait son train. Le second acte de Freyschutz, chanté bien ou mal par la troupe tudesque, s’achevait sans encombre. Ceci, à vrai dire, était la moindre chose. Nous autres, Londonners, nous donnerions, barbares que nous sommes, le plus bel opéra du monde pour la moitié d’un ballet. Nous n’avouons pas cela tous les jours, mais la vérité finit par trouver une fissure et jaillit tôt ou tard au dehors.