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tures-Luces se mêlait peu à la conversation. Il lui manquait deux choses : la signora Briotta, qu’il tâchait d’afficher et qui lui échappait par chaque tangente, et son lorgnon en paire de ciseaux, son cher lorgnon dont il sentait bien douloureusement la perte.

Rio-Santo, qui s’était rendu dans la loge de lady Campbell où il avait sa place, revint, en faisant ses visites, vers la comtesse. Il s’appuya sur le dos de son fauteuil et promena son binocle par la salle avec indifférence.

— Mais je ne me trompe pas ! dit-il tout-à-coup avec un air de joyeux étonnement ; — voici madame la princesse de Longueville !

— Où ? demanda la comtesse.