Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/277

Cette page a été validée par deux contributeurs.

qui avait volé son agrafe, permettait à ses formes de se montrer dans toute leur effrayante majesté.

Paddy, tout en répondant comme il convient à un Irlandais galant et bien appris aux questions de mistress Burnett touchant le spectacle et les acteurs, ne perdait pas un instant de vue la loge du duc d’York. Cette loge restait déserte et le bon capitaine put croire un instant que l’entr’acte suivant se passerait pour lui dans les douceurs d’une conversation intime avec la tavernière aimée.

Mais au moment où le rideau se baissait, la porte de la loge s’ouvrit avec fracas, et lady Jane B… y fit son entrée, couverte de diamants, sous les feux croisés de cent fashiona-