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loge attendait S. A. R. milord duc d’York, dont elle était la propriété ; la loge voisine était occupée par lady Campbell et sa nièce, la suivante par madame la princesse de Longueville et sa tante. De l’autre côté du théâtre, on voyait, dans la première loge, lady Ophelia et Rio-Santo ; dans la seconde un vaste écran interceptait la vue des personnages qui pouvaient s’y trouver ; la troisième était occupée par des dames.

Aux loges de face, nous eussions reconnu bien peu de visages. Mais nous pouvons dire tout de suite au lecteur que ce monsieur, pâle, sombre, ennuyé, fatigué, maussade, qui semble regarder fort attentivement le plafond de sa loge et ne point faire attention à autre