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vrent avec une rapidité prodigieuse. Où donc disparaissent, bon Dieu ! tous les objets qu’il s’approprie ? Il ne dédaigne rien : foulards, mouchoirs de coton, montres, pans d’habits qu’il coupe sans que leur propriétaire s’en doute le moins du monde ; tout lui est bon. Il trouve place pour tout : ses mains s’emplissent incessamment et sont toujours vides.

Suivez bien ! voici un policeman de mauvaise humeur qui le prend sur le fait, — flagrante delicto. — Notre homme se retourne et lui adresse un sourire très aimable.

— Bien charmé de vous rencontrer, monsieur Handcuffs, lui dit-il avec courtoisie ; — je pense que mistress Handcuffs est en bonne santé, comme je le souhaite… Je vous