Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/181

Cette page a été validée par deux contributeurs.

revivait, retrouvait sa jeunesse, son espoir et son joyeux amour.

Oh ! comme elle eût accueilli quiconque lui aurait demandé alors le secret de son Rio-Santo !

Mais l’éloquence a ses périls : elle est sujette à dépasser le but. Il n’y a que les rhéteurs pour ne se point tromper, et tel homme de génie capable de galvaniser la grave somnolence de la chambre des lords ou de faire taire les bruyantes conversations qui assourdissent les échos du bas parlement, commettra une maladresse, compromettra sa cause et servira ses adversaires. Au contraire, lord*** parlera pendant deux heures à la chambre haute sans faire plus de mal à ses amis qu’à