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où l’on soupire encore, mais où les soupirs brûlent, à l’âge ardent et fort où l’âme et le corps rivalisent dans la plénitude de leur vigueur… Elle se vit passionnée, jalouse, subjuguée, et un vague ressentiment de jouissance passée fit battre son cœur et souleva son sein. Comme elles coulaient vite ces heures de volupté discrète ! comme cette solitude partagée était pleine ; comme ce silence rompu seulement par une voix amie était harmonieux et doux !

Hélas ! les heures maintenant passaient tristes et lourdes, la solitude était vide, le silence était mortel.

Solitude et silence pesaient sur l’âme comme