Page:Féval - Les Cinq - 1875, volume 2.djvu/423

Cette page a été validée par deux contributeurs.


LI

ON ORGANISE LE COTILLON


Il était deux heures après minuit, et vraiment, la fête de la marquise Domenica se comportait comme il faut. On n’avait pas trop chanté, et d’ailleurs les contre-amateurs de musique gardaient le refuge du jardin où chacun pouvait se mettre à l’abri ; on avait beaucoup dansé.

Le Tout-Paris un peu mélangé qui s’amusait là, libre comme au Pré-Catelan et qui n’avait même pas payé son entrée, avait de la bienveillance plein l’estomac.

On n’en voulait presque pas à ces fabuleux Valaques d’Italie qui étaient assez riches pour se montrer aussi