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XI

le regard d’une femme.


Au sortir de son appartement, Montalt se dirigea de suite vers le boudoir, en dehors duquel les deux noirs restèrent en faction.

C’était encore là une réminiscence de l’Asie, où l’on met volontiers un esclave ou deux aux portes, en guise de verrous.

Montalt entra. Diane et Cyprienne étaient assises côte à côte, tremblantes toutes deux, à l’autre extrémité du boudoir. Elles avaient eu le temps de reprendre leurs vêtements de paysannes bretonnes.

Rien ne trahissait leur récente escapade,