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LES BELLES-DE-NUIT.

continue avec une entière bienveillance. Il ne s’agit pas ici de nos mérites respectifs, mais bien des parts qui doivent nous revenir dans la succession de Penhoël… Quand j’ai dit que les circonstances avaient changé, c’est que je vois ici deux héritiers nouveaux, et peut-être trois…

— Qui donc ?

— D’abord Pontalès… Ensuite, ce laid coquin de Macrocéphale… Enfin, notre chère Lola, qui ne voudra point, sans doute, s’en aller les mains vides…

— Qu’y faire ?

— Voilà !… Diviser le patrimoine en deux portions égales… La première sera pour M. le marquis, lequel se chargera de récompenser maître Protais le Hivain à sa fantaisie… L’autre sera pour nous.

— Et Lola ?…

— Elle sera la maîtresse d’un Pontalès quelconque qui la payera ou qui ne la payera pas, je m’en bats l’œil… Quant à notre pauvre part de vingt mille livres de rente, il y aura dix mille francs pour toi et dix mille francs pour moi…

— Mais…, voulut objecter Robert.

— Attends donc !… Ceci en principe… Mais, car moi aussi j’ai mon mais, mais durant l’es-