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— C’est moi-même qui reçus cette lettre, répondit Abel de Geldberg ; — je ne connaissais point ce baron de Rodach, et les faits qu’il avançait me semblaient sujets à contestation ; mais je me réservais de le recevoir comme il convient à un gentilhomme… Il n’est jamais venu.

— Il s’est fait attendre un peu, c’est vrai, répliqua l’étranger ; — les voyages l’ont retenu… Il a parcouru la Suisse et l’Italie… mais enfin le voilà : je suis le baron de Rodach en personne.