Page:Féval - Le Bossu (1857) vol 1-3.djvu/74

Cette page a été validée par deux contributeurs.
68
LE BOSSU.

Cocardasse consulta du regard frère Passepoil d’abord, puis ses autres acolytes.

— Marché conclu, dit-il.

Peyrolles lui tendit la main.

Le Gascon ne la prit pas. Il frappa sur son épée et ajouta :

— Voici le tabellion qui me répond de vous, mon bon monsieur de Peyrolles… A pa pur ! vous n’essayerez jamais de nous tromper, vous !

Peyrolles, libre désormais, gagna la porte.

— Si vous le manquez, dit-il sur le seuil, rien de fait !

— Cela va sans dire ; dormez sur vos deux oreilles, mon bon monsieur de Peyrolles !…

Un large éclat de rire suivit le départ du confident ; puis toutes les voix joyeuses s’unirent pour crier :

— À boire ! à boire !