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LE BOSSU.

Il y eut un silence. Par l’ouverture de la tente, on pouvait apercevoir les fenêtres éclairées du cabinet de Son Altesse. — Oriol regarda de ce côté par hasard.

— Tenez ! tenez ! s’écria-t-il en étendant la main, — ils sont encore ensemble !

Tous les yeux se tournèrent à la fois vers les fenêtres du pavillon. — Sur les rideaux blancs, la silhouette de Philippe d’Orléans se détachait ; il marchait. — Une autre ombre indécise, placée du côté de la lumière semblait l’accompagner.

Ce fut l’affaire d’un instant : les deux ombres avaient dépassé la fenêtre.

Quand elles revinrent, elles avaient changé de place en tournant. La silhouette du régent était vague, tandis que celle de son mystérieux compagnon se dessinait avec netteté sur le rideau, — quelque chose de difforme : une grosse bosse sur un petit corps et de longs bras qui gesticulaient avec vivacité…



fin du tome troisième.