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LE BOSSU.

Le pan de son manteau, qui cachait le bas de son visage, se dérangea : nous eussions reconnu le menton pâle et pointu de ce bon M. de Peyrolles.

Le page répondit :

— Je ne sais… mais il y a deux litières.

— Un malentendu, sans doute, pensa Peyrolles.

Il eut envie d’aller jeter un coup d’œil à la porte de la maison de Lagardère, mais la réflexion l’arrêta.

— On n’aurait qu’à me voir, murmura-t-il, tout serait perdu !

— Tu vas retourner à l’hôtel, dit-il au page, à toutes jambes, tu m’entends bien ?

— À toutes jambes.

— À l’hôtel, tu trouveras ces deux braves qui ont encombré l’office toute la journée.

— Maître Cocardasse et son ami Passepoil ?

— Précisément… tu leur diras : Votre besogne est toute taillée… vous n’avez qu’à vous présenter… Et l’on a prononcé là-bas le nom du gentilhomme à qui appartient la maison ?

— Oui… monsieur de Lagardère.

— Tu te garderas bien de répéter ce nom… S’ils t’interrogent, tu leur diras que la maison ne contient que des femmes…