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LE BOSSU.

ce nom, en effet, car il se fit parmi eux un grand silence.

— Je ne l’ai jamais rencontré, dit ensuite Saldagne.

— Tant mieux pour toi, mon bon, répliqua le Gascon ; il n’aime pas les gens de ta tournure.

— C’est lui qu’on appelle le beau Lagardère ? demanda Pinto.

— C’est lui, ajouta Faënza en baissant la voix, qui tua les trois prévôts Flamands sous les murs de Senlis ?

— C’est lui, voulut dire Joël de Jugan, qui…

Mais Cocardasse l’interrompit en prononçant avec emphase ces seuls mots :

— Il n’y a pas deux Lagardère !