d’estampes pour me distraire pendant que vous serez sérieux ?
Gonzague sourit afin de le faire taire.
— Et de quoi s’agit-il, prince ? demanda M. de Montaubert.
— Il s’agit de me prouver votre dévouement, messieurs, répondit Gonzague.
Ce ne fut qu’un cri :
— Nous sommes prêts !
Le prince salua et sourit.
— Je vous ai fait convoquer spécialement, vous, Navailles, Gironne, Chaverny, Nocé, Montaubert, Choisy, Lavallade, etc., en votre qualité de parents de Nevers ; vous, Oriol, comme chargé d’affaires de notre cousin de Châtillon ; vous, Taranne et Albret, comme mandataires des deux Chastellux…
— Si ce n’est la succession de Bourbon, interrompit Chaverny, ce sera donc la succession de Nevers qui sera mise sur le tapis ?
— On décidera, répondit Gonzague, l’affaire des biens de Nevers… et d’autres affaires encore.
— Et que diable avez-vous besoin des biens de Nevers, vous, mon cousin, qui gagnez un million par heure ?
Gonzague fut un instant avant de répondre.