Page:Féval - La Cavalière, 1881.djvu/84

Cette page a été validée par deux contributeurs.

81
LA CAVALIÈRE

Une ronde de nuit venait des grands parterres. Machinalement encore, le chevalier de Saint-Georges, ayant vague conscience du danger qu’il courait, se colla le long de la haie. Son dos pesa contre les branches, comme pour se creuser un abri. La clôture, qui était faible en cet endroit, et reprisée à l’aide d’un simple fagot de ronces, céda. Sans l’avoir voulu, le chevalier de Saint-Georges se trouva du bon côté de la haie, dans le jardinet de l’auberge des Trois-Rois.