Page:Féval - La Cavalière, 1881.djvu/374

Cette page a été validée par deux contributeurs.

371
LA CAVALIÈRE

— Ces deux frères-là, grommela l’homme, qui était Bouchard, le maître des écuries, c’est comme un bon petit ménage ! Quand on les sépare, ils ressemblent à des âmes en peine.

— L’autre Coëtlogon commande à la valleuse d’Erquetot ? demanda Erskine.

— Oui, et du diable si ce n’est pas pitié de mettre des enfants à la tête de tout cela ! repartit le vieil écuyer. Mais tout se fait par la volonté de la Cavalière.

— La reine ! rectifia ironiquement Erskine en ôtant sa toque.

— Messieurs, dit le marquis de Lauzan, qui remontait du galet, je vous préviens que j’écoute. En France, nous aimons nos reines et nous les respectons.

— En vérité ! gronda Erskine, nous emmenons avec nous un plein panier de ces Français qui seront nos maîtres, si le roi va jusqu’à Windsor ! Ils commencent déjà à nous faire la leçon !

— Il y a loin, répondirent quatre ou cinq gail-