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LA CAVALIÈRE

faisait atteler tranquillement la magnifique chaise de l’Anglais de la chambre du bout, et la chaise, non moins confortable de mein herr Roboam Boër.

Il avait bien trouvé quelque résistance aux écuries, à cause de l’ordre du régent, mais il était homme à faire marcher les gens quand il voulait. D’ailleurs, il y avait l’ordre contraire, signé par Hélène Olivat, maîtresse de poste.

On avait monté pour la consulter, cette puissante Hélène, dans ces conjonctures difficiles, mais elle avait obstinément refusé de répondre et ses portes étaient closes. D’un autre côté, on ne pouvait trouver nulle part, ni le fatout Nicaise, ni la petite demoiselle Mariole. C’était bien une maison sans maîtres que cette poste de Nonancourt, aujourd’hui !

Nous savons ce qu’était devenu le pauvre Nicaise. Quant à Mariole, vous ne devineriez pas ce qui lui était arrivé, vous le donnât-on en mille !

Deux hommes étaient entrés dans sa chambre,