Page:Féval - La Cavalière, 1881.djvu/263

Cette page a été validée par deux contributeurs.

260
LA CAVALIÈRE

à double tour, un roulement se fit qui annonçait le départ d’une chaise au dehors.

— Oh ! oh ! gronda-t-il, qui donc prend congé de nous sans ma permission ?…

Il enleva la clef, la cacha dans les cendres et sortit par l’autre porte, qu’il ferma également et dont il prit la clef dans sa poche. Hélène ne pouvait désormais avoir aucun secours.

— Je crois que la coquine a guéri mon bras, dit-il avec un geste fanfaron, j’ai tant souffert que je ne le sens plus ! Ce qu’un mort donne, l’autre le prend… À sa majesté pour rire, maintenant ! C’est le bouquet !

Il entra dans la chambre du chevalier de Saint-Georges par la porte grande ouverte.