R. Supposez que le nombre des oscillations soit 60 dans une minute : si chacune de ces oscillations marque la valeur d’une croche, la durée de chaque croche est d’une seconde, et le mouvement est très-lent ; si les oscillations marquent la durée des noires, le mouvement est une fois plus vif ; si elles marquent des blanches, elles indiquent un mouvement deux fois plus rapide ; et enfin, si elles marquent des rondes, elles indiquent un mouvement très-vif.
D. Ne suffirait-il pas qu’il y eût un seul mouvement d’oscillation du balancier pour indiquer tous les degrés de lenteur ou de vitesse, en changeant seulement la valeur de la note attribuée à chaque oscillation ?
R. Non, car tous les mouvements ne sont pas une fois, deux fois, quatre fois plus lents ou plus vifs, il y a des nuances intermédiaires.
D. Comment les compositeurs indiquent-ils les mouvements par le métronome ?
R. Ils font cette indication en écrivant la figure de la note qui
correspond à chaque oscillation, suivie du chiffre de ces oscillations.
Par exemple, — 72 fait voir qu’il doit y avoir dans l’espace d’une minute la valeur de 72 blanches.